En avant vers le congrès ouvert du POID
L’éditorial de Grégoire Connolly
Qu’est-ce qui permettra de satisfaire les besoins de la population : LA COHABITATION… OU LA RUPTURE ?
L’illégitimité de Macron est nette. Pourtant le seul enjeu mis en avant dans les législatives par les principales forces politiques semble être : « Quelle couleur pour le quinquennat Macron ? » Sous l’égide de leurs ténors, de Baroin à Mélenchon, tous se déclarent prêts à gouverner, à « cohabiter » avec Macron. Il n’y aurait donc d’autre choix que de respecter les institutions antidémocra- tiques (Ve République-UE) ?
Pour notre part, candidats à Villeurbanne pour combattre la politique de l’illégitime Macron, nous voulons répondre à une question : « Qu’est-ce qui permettra de satisfaire les besoins de la population ? ». Pour notre parti, le POID, la réponse passe par : l’aide au mouvement et à l’unité des travailleurs et jeune, sur leur terrain de classe ; la rupture avec la Ve République et l’UE ; l’élection d’une Assemblée constituante constituée de délégués élus, mandatés et révocables ; l’établissement d’un gouvernement ouvrier.
Quel « choix » s’offre aux travailleurs et jeunes de Villeurbanne ?
Des millions vont s’abstenir aux législatives ; d’autres y chercheront un point d’appui pour la rupture. Plusieurs candidats font mine de s’opposer… Mais, ils « cohabitent » déjà dans la majorité du maire (PS) JP. Bret : D. Vullierme (suppléant de N. Vallaud-Belkacem, PS), C. Tifra (suppléante de B. Bonnell, En Marche !)… ou encore M. Soares (candidat PCF et conseiller municipal délégué à la « réussite éducative »). Tous votent les budgets d’austérité, qui conduisent à refuser « faute de locaux » les classes nécessaires, ou le recrutement d’agents (comme dans les cantines) (1). Que faudrait-il accepter encore ? La privatisation de l’entretien du nouveau collège de Villeurbanne, au nom d’une « cohabitation » avec G. Collomb, ministre, toujours président de la Métropole de Lyon ?
Peut-on prétendre satisfaire les besoins de la population, dans le cadre d’une « cohabitation » avec Macron et consorts ? Pour le POID, c’est non. Cela exige la rupture.
Cela exige l’unité sur la base « de la cohérence et de la clarté » (2). Des candidats comme L. Legendre (FI), M. Soares (PCF) et d’autres disent vouloir défendre travailleurs et jeunes. Pour faire un pas concret dans ce sens, nous sommes prêts à l’action commune. Par exemple, pourquoi ne pas s’adresser ensemble au maire de Villeurbanne et au président de la Métropole, et exiger qu’ils ouvrent les classes immédiatement et construisent les écoles nécessaires ?
Pour aider à ces combats, le POID est partisan de la (re)construction d’un authentique parti de la classe ouvrière. Rejoignez-nous pour le construire ensemble. Venez en discuter à notre congrès, le 10 juin à 14h (pour le comité du Rhône).
(1) Ce n’est pas propre à Villeurbanne : à Grenoble, ville dirigée par une majorité d’écologistes et partisans de la France insoumise, qui votent ensemble des fermetures de bibliothèques municipales.
(2) extrait d’un communiqué de L. Legendre (candidat FI à Villeurbanne)