Merci aux 1514 premiers signataires ! Téléchargez cette pétition, partagez ce lien !
La Métropole de Lyon aux 22 agents du nettoyage
de la gare routière Lyon-Perrache en grève :
« S’ils sont licenciés ?
Et bien il y a Pôle Emploi. »
Intolérable !

Depuis lundi 10 octobre, les agents de service de la gare routière Lyon-Perrache sont en grève avec leurs syndicats CNT-SO, FO, CGT et CFDT pour le maintien de leurs emplois sur ce site.
Ces 22 agents sont actuellement salariés de la société Arc-en-Ciel, à qui la Métropole de Lyon délègue le service public de « nettoyage des zones ouvertes au public et des gares routières ». Beaucoup travaillent sur ce site de longue date, parfois plus de 30 ans.
La Métropole pousse au licenciement de 22 agents de nettoyage
Leur licenciement serait la conséquence directe du choix de la Métropole de Lyon d’évincer la société qui les emploie, au motif que son dernier appel à la concurrence a été réservé aux seules entreprises « d’insertion par l’activité économique ».
Comble du mépris et du cynisme, cette préférence affichée pour « l’insertion dans l’emploi » a pour effet de priver les agents de service de la gare routière de l’application de l’annexe 7 de la Convention collective des entreprises de propreté. Celle-ci contraint en effet le nouveau prestataire à offrir un contrat en CDI à tous les agents de nettoyage ayant travaillé sur le site et à maintenir leur salaire brut. Arc-en-Ciel n’ayant pas d’autre chantier d’ampleur sur l’agglomération, une telle décision pousse au licenciement de ces 22 agents.
La Métropole, responsable de la situation, doit répondre aux revendications
Les représentants de la Métropole, qui ont reçu une délégation des grévistes avec leurs syndicats mercredi 12 octobre, osent leur répondre : « S’ils sont licenciés ? Et bien il y a Pôle Emploi. »
Dans les raffineries, ce sont les multinationales qui refusent de satisfaire les revendications et le gouvernement qui réquisitionne qui portent la responsabilité du blocage. De même à la gare routière de Perrache, c’est bien la Métropole de Lyon qui contraint les agents à la grève pour défendre leur emploi.
Il y a urgence. Après une semaine de grève, une bande de nervis réactionnaires a attaqué le piquet de grève, leur volant des banderoles, drapeaux… Pour notre part nous dénonçons cet acte odieux et exigeons que ses auteurs soient retrouvés et punis.
La majorité EELV-PS-PCF-LFI… qui dirige la Métropole vient d’un côté d’engager un projet de 100 millions d’euros pour la réhabilitation de la gare de Lyon-Perrache, et de l’autre abandonne au chômage 22 travailleurs parmi les plus précaires et les plus exploités !
Cette logique on la retrouve dans les plans de « sobriété énergétique » qui frappent les travailleurs dans les communes de l’agglomération lyonnaise. Sous couvert de « sobriété », les collectivités développent l’austérité, en conséquence de laquelle : les locataires HLM sont “invités“ à ne plus prendre l’ascenseur, les enfants et les bébés seront contraints aux baisses de température dans les écoles et les crèches…
La solution à la grève à Perrache est connue : la totalité des emplois des agents de service de la gare routière Lyon-Perrache doit être garantie, avec tous leurs droits.
Et pour notre part, nous disons que ces agents qui travaillent de fait pour la Métropole doivent bénéficier du statut de fonctionnaire au sein de la collectivité territoriale, et pour cela qu’une délibération ramène le nettoyage de la gare en régie publique directe.
Le POID s’est adressé en ce sens à Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon. Soutenez ces exigences :
Non au licenciement des 22 agents,
maintien de tous les emplois !
Retour à la régie publique directe
du nettoyage de la gare !
Je signe cette pétition et rejoins les 1514 premiers signataires :
• Pour interpeler les élus : téléchargez la lettre du POID 69 au président de la Métropole de Lyon
• Pour soutenir financièrement la grève : « Caisse de grève des agents de nettoyage de la gare routière de Lyon-Perrache en grève illimitée pour leurs emplois »
[…] • Pour signer en ligne la pétition ! […]